Le blues de la casserole et la poésie de ruelle du Jaseur…
L’indécence et le négatif du fanatisme
Il y a tellement de belles choses à découvrir dans cette vie et dans l’être humain, mais…
Il y a tellement aussi de laideur, de cruauté, d’immaturité, de déni, et de fanatisme…
Dire ce que l’on pense, croire ce que l’on dit, dire ce qui nous dérange, être en maudit
Dire a l’autre qu’il est la laideur, et que c’est nous qui avons raison, même attaqué l’autre
La frustration des uns, le regard des autres, l’accusation sur le bucher, vive Jeanne d’Arc
Démoniser les autres, déformer la réalité, voir avec un seul œil et toujours du même côté
La démocratie, la liberté, l’expression même de tout ce qui a été gagné au prix de la mort
Déformer ce qui nous arrange, rendre en partie ce qui nous avantage, condamner l’autre
A chaque jour, on crache, on cogne, on dérange, on justifie ses actions, les autres, les méchants
A chaque jour, on recommence, on déshabille sa haine, on crucifie riches, décideurs, policiers
Ont est plus blanc que blanc et de toute évidence la fin justifie les moyens, oui quel beau refrain
On est en plein communisme de casserole, l’idéal se travestit au gré des slogans et des émotions
On ne sait plus qui est qui, et on oblige tous et chacun à choisir un camp, tu es avec ou contre nous
On ne sait plus si on est fier ou si la déception nous envahit, le fanatisme se dénude, se masturbe
Faute de solution, on a le plaisir de casser, ou du moins de jouer et rejouer le blues de la casserole
Faute de solution, on défoule, la facture comme toujours on la paiera un autre demain ou on verra
Le P.Q. nous a divisé, les libéraux nous ont grugé notre estime on est maintenant notre propre ennemie
Comment arrêter cette hémorragie, comment convertir, la corruption, l’identité trompeuse en un défi
Comment se regarder et se respecté et surtout comment s’aider à progresser et avoir des buts communs
Changeons de route, changeons notre regard des autres et ouvrons la porte à ceux qui ont des idées nouvelles
On n’est pas condamné avec des Couillard ou des trous d’eau si on commence par accepter
qu’ils sont simplement notre reflet, car admettons qu’il est plus simple
de condamner les autres pour leur action que de ce changer soit même…
La journée qu’on voudra du vrai changement, il arrivera sans ambigüité comme un rendez-vous sans date qui était simplement dû, simplement désiré, simplement respecté, simplement la bienvenue…
Le Jaseur et la vie…