Le sort du désir
Une forme, une démarche de femme inconnue
Traverse soudainement mon chemin, mon regard
Mes pensées s’entremêlent, s’ensorcellent, s’excitent
Mon corps voudrait divorcer de ses obligations journalières
Mes yeux désirent figé cet instant, la rendre éternel et unique
Mon cerveau de mâle cherche à dédicacer cet envoutement
Comme la senteur d’un parfum inconnue qui distrait, qui oblige
Comme une vision, une procédure inquisitoire sous contrôle
Comme s’il y a rétention du souffle créateur, un arrêt de l’instant
Comme si l’attrait de l’imaginaire composait une douce mélodie
Chaque détail, chaque contour, chaque couleur attisent l’intouchable
Chaque mouvance, chaque ressemblance d’un déjà vue inoubliable
Comme si la fin n’avait plus d’importance, c’est un paradis composable
C’est le lien manquant, qui donne un sens, qui donne vie c’est la beauté
La beauté d’une femme qui ne peut être parodiée, traitée avec indifférence
La beauté d’une femme qui ne peu, que gratifier, valoriser le plaisir de vivre
Un des très rares textes que je ne sais plus s’il est de moi
Le Jaseur